Investissement: au chevet de l’économie guinéenne

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 « Près de 400 invités de marque en provenance du monde entier prendront part à l’événement parmi lesquels des bailleurs bilatéraux, des institutions multilatérales et banques de développement, des partenaires non-étatiques, des fonds d’investissement souverains et des investisseurs institutionnels et industriels », annoncent les organisateurs, dans un communiqué consulté par Ouestafnews.
 
 A cette occasion, la Guinée présentera « sa vision pour son développement et des opportunités concrètes de partenariats et d’investissements afin de rentabiliser son exceptionnel potentiel de développement économique et social’’, soulignent-ils.
 
Le texte indique que la croissance du PIB de la Guinée « a ainsi atteint les 3,9 % entre 2011 et 2012 ; les recettes fiscales ont progressé de 14,9 % du PIB en 2009 à 19,2 % en 2012, précisant que « le déficit budgétaire s’est réduit’’, tandis que «  l’inflation a remarquablement baissé au cours des deux dernières années ».
 
 
Il admet cependant que «  des défis socioéconomiques majeurs à relever persistent tel que le taux de pauvreté qui s’élève à 55,2 % et le chômage qui touche 34 % des diplômés de l’enseignement technique et professionnel et 47,9 % des diplômés de l’enseignement supérieur’’.
 
Selon le communiqué, « ces défis contrastent avec la quantité et la diversité des ressources naturelles dont regorge le pays ».
 
« Conscient de ces enjeux, le gouvernement, avec le soutien des partenaires techniques et financiers, entreprend de s’appuyer sur la valorisation de ses potentialités en mobilisant les capitaux susceptibles de générer des bénéfices économiques et sociaux durables, grâce à des partenariats réciproquement avantageux avec les investisseurs.
 
« Des actes forts ont ainsi été posés pour améliorer l’environnement des affaires, notamment, la création de l’Agence de promotion des investissements privés (APIP), la définition d’une stratégie d’amélioration et de renforcement de la gouvernance et de la sécurité, l’adoption de nouvelles lois, et la lutte active contre la corruption », soulignent les organisateurs.
 
Ils assurent que la Conférence d’Abu-Dhabi « marque ainsi le début d’une nouvelle ère pour la Guinée et lui servira de rampe de lancement dans sa volonté d’atteindre ses objectifs de développement humain et économique ».
 
La Guinée, pays d’Afrique de l’Ouest riche en ressources minières, peine à assurer son décollage économique à cause d’une instabilité politique et institutionnelle chronique. Malgré l’élection du président alpha Condé, en 2011, qui a mis fin à plus d’un quart de siècle de gestion de militaires, le pays est souvent en proie à des tensions socio-politiques.
 
La dernière en date est consécutive aux élections législatives du 28 septembre 2013 dont les résultats sont rejetés par les partis de l’opposition dont le plus en vue est l’Union des forces démocratiques de Guinée de Cellou Dalein Diallo. Ces partis dénoncent des irrégularités au cours de ce scrutin dont les résultats semblent favorables au Rassemblement du peuple de Guinée (RPG) du président alpha Condé.
 

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